La « journée de la femme » n’existe pas

Voilà, ça y est, je suis énervé. Parfois il m’en faut peu, je confesse, mais j’ai quelques déclencheurs assez connus qui provoquent chez moi l’envie d’effectuer un mouvement vif de la tête en direction de l’auteur de la bévue. Oui un coup de boule. Mais qu’à cela ne tienne, plutôt que de me réduire à ça trop souvent, j’écris des notes de blog. C’est de salubrité femmespublique, puis ça m’évitera de le faire derrière les barreaux. Puis bon là le maire de Toulouse est mouillé. Je ne veux pas m’attirer des problèmes.

Car, je ne sais pas si vous avez vu, mais Pierre Cohen va participer à un débat organisé par La Dépêche dans le cadre de la « journée de la femme ». De quoi faire frémir tous ceux qui ont un minimum de conscience féministe. C’est à dire manifestement ni La Dépêche  (mais on est habitué à ses articles machistes à souhait), ni la mairie de Toulouse qui relaie sans broncher l’information.

Alors nous, à L’Art et la Manière, on aime bien que les choses soient claires. Et c’est pas le quart d’heure toulousain qui va nous empêcher de mettre les pendules à l’heure. Du coup on va essayer (modestement) d’expliquer un peu ce qu’est et ce que n’est pas cette journée du 8 mars. Embarquement immédiat !

Une journée internationale des droits des femmes

Bon j’ai un peu spoiler dans le titre mais vous ne m’en voudrez pas. Au cours du XIXe siècle, le mouvement féministe prend de l’ampleur, notamment en parallèle à la démocratisation de 8m2nombreux régimes qui échappent, comme par enchantement, aux femmes. Le mouvement est international et essaye tant bien que mal de rééquilibrer la balance, notamment sur les droits civiques. Comme vous êtes malins, vous vous doutez que c’est plutôt du côté des socialistes qu’on trouve ce genre de mouvement.

Bingo ! Il y a notamment des conférences internationales des femmes socialistes. Et en 1910, c’est celle de Copenhague qui émet l’idée d’une journée des droits des femmes, en plein développement du mouvement des suffragettes. Dans les années qui suivent les mouvements européens rassemblent plus d’un million de femmes (et quelques hommes) au cours du mois de mars. De même, se développe un mouvement de femmes contre la guerre imminente avec des rassemblements entre fin-février et mi-mars. Formellement, le 8 mars, c’est en Russie qu’il naît. Un mouvement pour du pain et contre la guerre à l’initiative de femmes va déclencher la révolution de février (dans le calendrier russe c’est encore février). La suite, on la connaît. En 1921, Lénine va faire de ce jour la « journée internationale des droits des femmes ».

Bref, tout ça c’est très orienté politiquement. Et c’est dans le bloc de l’Est que ça se répand, puis à l’ouest grâce aux réinterprétations historiques type 1984. Enfin, l’important c’est que tout le monde s’y met et même l’ONU en 1977.

1billion

La « journée de la femme »

Seulement voilà, quand tout le monde s’y met, on met de l’eau dans son vin (rouge), puis de l’eau dans le vin qui avait déjà de l’eau si bien qu’on fini par avoir un liquide aussi pâle qu’un Sauvignon. La journée appelant à lutter pour le droit des femmes devient la « journée de la8_mars femme » pour ne choquer personne. Et on tombe dans une folklorisassions gerbante vidée de tout sens politique. C’est comme si on disait « bon, journée internationale contre le racisme, ça fait pas folichon, on perd du monde, c’est long à écrire tout ça tout ça… Alors moi, je propose une journée du noir. » Vous voyez le niveau.

Donc maintenant rien de choquant à ce que la journée de la femme, ce soit : « Hey chérie, c’est la journée de la femme alors, en rentrant du boulot (tu sais l’endroit où je vais pendant que tu récures les chiottes et que tu regardes tes séries débiles), je t’ai acheté… [Choix multiples] :

  • Des fleurs
  • Un lave vaisselle
  • Un fer à repasser
  • Des couches pour les gosses
  • Un porte-jarretelle
  • Le dernier PES, d’ailleurs je vais l’essayer tout de suite… »

Et le problème c’est que je caricature tout juste. Voyez simplement ces bouffons de candidats qui viennent offrir des fleurs aux femmes sur les marchés quand c’est le 8 mars d’avant leur élection.

Bien sûr, le pire, c’est évidemment « la femme ». En fait ce qui n’existe pas dans la « journée de la femme » c’est « la femme ». C’est le trip essentialiste poussé à son comble. Réduire toutes les femmes à une 936_journee_de_la_femmeseule identité c’est considérer que les femmes possèdent une essence, une espèce de spécificité qui les fout toutes dans le même panier et qui serait innée. Abstraction est évidemment faite de toute distinction culturelle, historique etc… Plus prosaïquement, c’est partir du corps biologique comme base de réflexion, réduisant ainsi toutes les femmes à leur capacité à enfanter. De là découle toute la rhétorique ultra-réactionnaire sur le caractère naturel des caractéristiques de genre.

Alors vous vous doutez bien que le « femmes » dans « journée internationale des droits des femmes » ce n’est pas « potentielle maman » mais ça se réfère plutôt à l’individu socialement construit.

  –

Alors, un débat s’annonçant dans le cadre de la « journée de la femme », ça m’énerve oui. Parce que non seulement ça nie tous les combats féministes que cette journée représente, mais en plus ça véhicule un message réactionnaire quant à la condition des femmes dans notre société. Alors La Dépêche et Pierre Cohen, feraient bien de tremper leur nez dans les mouvements féministes. Ça aussi ce serait de salubrité publique…

Romain JAMMES

8m

34 réflexions sur “La « journée de la femme » n’existe pas

  1. Romain, j’aurais aimé que votre texte mentionne au moins que les féministes se battent bec et ongles contre cette expression stéréotypée de « La Femme ». Ce sont elles qui ont imposé non selement une journée mais, ici au Québec, une semaine de rappel des *luttes des femmes* pour la justice et l’égalité. Il existe, quoi que vous disiez, une spécifité commune aux femmes, celle d’être sujettes à la misogynie et au sexisme et c’est collectivement qu’elles luttent contre ce à quoi le patriarcat cherche à les réduire y compris « La Femme ». Rendez-leur au moins cette reconnaissance au lieu de présenter leur résistance comme la vôtre, strictement personnelle.

    • Toutes les femmes partagent en effet le fait de se prendre le machisme et la misogynie dans la gueule ,et ce depuis toutes petites (de façon certes plus ou moins violemment frontale) Des renvois plus ou moins insidieux à la niche (quasi?)quotidiens .
      Ce n est pas rien. Ca créer quand même une certaine « identité commune ».Sans faire de nous des clones,ça fait au moins de nous des soeurs.

    • Je ne comprend pas trop votre remarque. J’ai bien précisé que l’essentialisme défendait cette essence comme spécificité innée. C’est cela que je conteste. Je reconnaît tout à fait que le partage des conditions de vies, et notamment le fait de subir la domination masculine, uni les femmes et leur donne des spécificité communes. Mais ça c’est socialement construit.

      Sinon, je ne voulais pas présenter cette critique comme uniquement la mienne. Mais cela dit sur ce blog ce que j’écris n’engage que moi, je ne me sent pas légitime à parler au nom du mouvement féministe. Sinon vous avez raison de préciser que c’est un reproche du mouvement féministe de longue date.

  2. En ce qui concerne les candidats aux élections qui ne savent offrir aux femmes que des fleurs ce fameux 8 mars, je vois chaque année dans ma ville les militants socialistes tendre leur rose du bout des doigts. Fini le Poing ! Et ils ne se rendent même pas compte du ridicule de la situation d’une part pour leur identité politique, d’autre part pour la révélation de la manière dont ils considèrent les femmes.

  3. Waouh, merci ! comment c’est trop bon de lire tout ça ! je promets que le prochain qui essaie de m’offrir des fleurs sur un marché en campagne, j’y pète les dents !

  4. Pingback: Farce Ephèmère de Mâles Maladifs et Eclopés | Digital Wanderer

  5. Un grand merci pour ce billet qui a le mérite de bousculer les discours mièvres et bien pensants (c’est à dire le plus souvent dénués de sens ou réactionnaires) qui pullulent dans les médias et maintenant même chez les socialo….

    J’ai pour ma part tenue une conférence hier : « les Hommes viennent-ils de Mars et les Femmes de Vénus ? Une approche psychosociale des stéréotypes homme/femme ».
    Lorsque la vidéo sera en ligne, je pourrai vous la transmettre 😉

      • Ca y est, j’ai mis ma vidéo en ligne !

         » Les Hommes viennent-ils de Mars et les Femmes de Vénus ? Décryptage de la psychologie sociale  »

        Elle est ici :

        N’hésitez pas à largement diffuser autour de vous, c’est fait pour !

    • etes vous sur de résidez en France?

      parce que le discours actuel de bien séance est justement appuyé par la théorie du Genre à la Butler ! Il n’y a pas une semaine que l’on passe sans qu’un membre de la majorité donc du POUVOIR qui défend « l’éducation à la théorie du gender dans les écoles », ou la dénonciation du terme « maternel » qui serait discriminant, ou la défense de la GPA par un membre de la grosse bourgeoisie Pierre Bergé (un ventre c’est comme les bras d’un ouvrier c’est fait pour se vendre)

      Bref votre discours que vous pensez révolutionnaire est l’idéologie dominante du moment. De ne pas le voir est de l’aveuglement.

      • Vas-y, fais-moi marrer : Où trouves-tu dans l’idéologie dominante que les gender studies sont un axe de référence central ?
        Tu ne fais que citer non pas des mouvements de masse, mais des initiatives personnelles (Bergé, Sandrine Mazetier pour le « maternel », quelques chercheurs pour l’enseignement des « gender studies »), et non des références collectives largement acceptées.
        Dire que le masculin et le féminin sont des constructions sociales, non, ça semble être une hérésie pour presque tout le monde (demande autour de toi, tu verras). Il suffit de regarder la quantité mirobolante de pubs, d’articles de presse (féminine, masculine, politique, économique, etc.) qui fait croire que ces choses sont innées ou « naturelles ». De fait : quasiment aucun article de presse ou pub ou propos de journaliste ne tend à accréditer l’idée que la référence à soi comme être sexué est le fruit d’une socialisation. (pareil, demande aux gens autour de toi)
        Alors oui, ce sont les dernières avancées scientifiques et les travaux les plus pertinents et les plus rigoureux sur la question des rapports entre genre et sexe (si tu sais lire, essaie !), mais non, ils ne dominent ni idéologiquement, ni pratiquement. Au contraire, quand on a voulu faire enseigner les gender studies, il y a eu une énorme levée de boucliers (de la droite, qui est quand même ce qui se fait de plus proche de l’idéologie dominante, qui défend la naturalité des hommes, des femmes, des relations sociales, du « marché », etc.), pareil quand on veut supprimer le « maternelle » après « école », alors que ce semble être une mesure de bon sens.
        Quant à la GPA, je ne vois pas ce qu’elle a à faire avec les gender studies (mais alors rien).

        Parce que si les dernières avancées scientifiques étaient idéologiquement au pouvoir, on aurait un président de gauche, qui mènerait une politique de gauche, qui redistribuerait les richesses, etc. Or, est-ce ce que l’on observe ? Ben non coco. On a un flamby qui mène une politique plus à droite que Sarkozy !

  6. l’article est un peu léger pour dire le moins

    « « Hey chérie, c’est la journée de la femme alors, en rentrant du boulot (tu sais l’endroit où je vais pendant que tu récures les chiottes et que tu regardes tes séries débiles), je t’ai acheté… [Choix multiples] :

    Des fleurs
    Un lave vaisselle
    Un fer à repasser
    Des couches pour les gosses
    Un porte-jarretelle
    Le dernier PES, d’ailleurs je vais l’essayer tout de suite… »

    Et le problème c’est que je caricature tout juste. Voyez simplement ces bouffons de candidats qui viennent offrir des fleurs aux femmes sur les marchés quand c’est le 8 mars d’avant leur élection. »

    pensez vous que vos aprioris reflètent une quelconque réalité ? connaissez vous des hommes qui offrent des produits ménagers pour la journée de la femme ? d’ailleurs est ce que vous connaissez beaucoup d’hommes qui offrent quoique ce soit pour la journée de la femme ? et est ce que les candidats en campagne sur les marchés sont représentatifs de qui que ce soit ?

     » De là découle toute la rhétorique ultra-réactionnaire sur le caractère naturel des caractéristiques de genre. »

    => c’est bien la « gauche » qui est à l’avant garde de la déconstruction total de quelconques données / réalités pour nous plier culturellement aux exigences du tout Marché et du tout Droit. Cette phrase est d’une débilité sans nom, il y a encore quelques années jamais on aurait osé une telle sortie sans avoir l’air ridicule. Aujourd’hui ça passe crème, nous pouvons considérer que toutes données scientifiques qui ne va pas dans le sens de l’idéologie du genre est caduque: elle n’existe tout simplement plus.

    Et pour ceux qui douteraient, ce n’est pas en remettant en cause cette idéologie que je ne reconnais pas une construction sociale du genre à un certain degré bien entendu !

    Mais contrairement aux idéologues bornés, je reconnais ou du moins prend en compte les données scientifique sur la détermination du genre par sexe (la biologie quoi).

    Aujourd’hui pour la « gauche » et plus encore pour « la gauche de la gauche » tout un pan de la science humaine et naturelle seraient « ultra-réactionnaire ».

    Bref génial continuez comme ça, le Marché Roi et le Droit triomphera dans absolument tous les domaines de notre vie.

    et faut remarquer qu’avec ces conneries on se s’occupe pas des vrais problèmes et en particulier tout un pan de la population féminine complétement prolétarisé

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=14&

    • Tu tends le bâton pour te faire battre.
      A la question des cadeaux et attention, ben y’a Libé qu’a fait un recensement : http://www.liberation.fr/societe/2013/03/07/journee-de-la-femme-journee-de-la-pouffe_886452 (Voaaaaala. ça te coupe la chique, mon poto.)

      « Aujourd’hui ça passe crème, nous pouvons considérer que toutes données scientifiques qui ne va pas dans le sens de l’idéologie du genre est caduque: elle n’existe tout simplement plus. »

      Alors, les « théories » du genre (comme on dit la « théorie » de l’évolution : et me dis pas que t’es pas du genre à croire à la TSE [synthèse évolutionniste]), c’est justement scientifique : C’est le fruit d’un long travail mené ensemble par des historiens, dessociologues, des anthropologues, des psychologues, etc. Ce travail est soumis à la peer review ainsi qu’aux critiques transversales. Libre à toi de présenter des travaux plus précis et plus rigoureux : mais tu ne le pourras pas.
      Les théories naturalistes, pour leur part, connaissent des biais méthodologiques et épistémologiques gros comme la poutre qu’ils ont dans l’oeil. Genre : Sarah Blaffer Hrdy qui en arrive à inventer un nouveau concept d’instinct maternel qui ne veut plus rien dire (ça n’est plus un instinct, il n’est plus naturel, il varie selon les époques, selon les aires géographiques, bref, le degré zéro de la science), pour la seule raison qu’elle refuse de prendre en compte les avancées des sciences sociales.
      Ou si tu crois que les tâches domestiques sont un caractère naturel de la femme ? (haha.)

      « je reconnais ou du moins prend en compte les données scientifique sur la détermination du genre par sexe (la biologie quoi). »

      Vas-y, on les attend. (La biologie, ce n’est rien d’autre qu’une condition de possibilité exploitée ou non socialement, la biologie, ce n’est jamais que le nom de la nature comme fatalité : « si les femmes sont inférieures aux hommes, c’est parce que le règne animal veut ça, tu sais », ce qui n’est pas un argument scientifique, mais un argument politique). Et si tu rencontres un jour une femme ou un homme à l’état pur, complètement ensauvagés, comme on dit à droite, envoie les photos, on rigolera.

      Par contre, si tu savais lire, par exemple, « la nouvelle raison du monde » (Dardot/Laval, éd. la Découverte, 2009), tu verrais que notre pensée, à gauche, est loin de défendre le marché roi. Mais libre à toi de prouver tes dires.

      • Comparer la théorie du genre à la théorie de l’évolution… Décidément les féministes n’ont pas peur du ridicule !
        Mais heureusement, c’est une « science », rigoureusement soumise aux peer reviews et critiques transversales (mais entre gens de bonne compagnie tout de même, faut pas déconner).

  7. A propos du mal-comprenant qui disait que la théorie du genre ne prenait pas en compte la biologie, je rappelle que parmi les quelques signataires d’une tribune à ce sujet, il y avait un généticien, une biologiste et une neurobiologiste. Les théories du genre ne sont pas des entités idéelles hors-sol, ce sont aussi des chercheurs en SVT qu’on veut empêcher de faire leur travail.
    (http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/16/defendons-les-etudes-de-genre-a-l-ecole_1573255_3232.html)

    « Nous, chercheur-e-s et universitaires engagé-e-s dans des travaux sur les femmes, le sexe et le genre, spécialistes d’anthropologie biologique et culturelle, de neurologie et de génétique, de médecine et d’épidémiologie, de psychologie et de psychanalyse, de droit et de science politique, de démographie, d’histoire et de géographie, de sociologie, de sciences de l’éducation et d’économie, de philosophie et d’histoire des sciences, d’arts du spectacle et de cinéma, de littérature et de linguistique, et d’autres domaines encore, nous élevons avec force contre des conceptions anti-scientifiques qui s’autorisent du « bon sens » pour imposer leur ordre rétrograde. »
    (http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/14/enseigner-le-genre-contre-une-censure-archaique_1535573_3232.html)

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  10. Oui bon c’est quand même un peu injuste de juger un débat sur son seul nom. Dire LA femme au lieu des femmes, on est d’accord, c’est une sacré connerie ; mais tant et tant partagée qu’elle ne signifie peut-être pas que tous ceux qui l’emploient sont des antiféministes, réac, etc etc. Soyons positifs pour le coup, faisons l’hypothèse que répéter comme un abruti LA ou lieu DES c’est « simplement » un manque de recul critique, de méconnaissance ou quelque chose du genre.
    Il y aura peut-être des choses intéressantes dites à ce débat. (Même si, avec la Dépèche en organisateur, c’est pas gagné…)

    • Moi je retiens surtout qu’il faut supprimer « maternelle » à « école »… Un combat qui mérite d’être mené jusqu’au bout ! Pour que les femmes, pas La femme hein ?, puissent être enfin libres… Ou l’art de pisser violent dans violon…

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